Il se disait pas assez grand, pas assez fort. Mais je l’aimais.
Il disait qu’il manquait de tact pour séduire la femme qu’il aimait. Mais je l’aimais.
Il se disait pas assez bien, intelligent et organisé. Mais je l’aimais.
Il disait qu’il n’avait pas assez confiance et qu’il manquait parfois de détermination. Mais je l’aimais.
Il disait que la patience et les discussions n’étaient pas son fort. Mais je l’aimais.
Il se disait maladroit, mélancolique et parfois alcoolique à des nuits perdues. Mais je l’aimais.
Il se disait trop sensible et parfois fleur bleue, manquant de virilité. Mais je l’aimais.
Il se disait pudique et immature, voir capricieux à des moments. Mais je l’aimais.
Il se disait contrôlant et borné, parfois même colérique. Mais je l’aimais.
Il aimait maladroitement et j’essayais de suivre son rythme en l’aimant.
Je l’aimais maladroitement et il essayait de me le prouver à sa manière tous les jours.