l’Odyssée de nos cœurs

Arrivé devant le seuil de l’arc en ciel naissant, tu n’as plus le choix. Tu dois sauter, tu dois y aller, percer le voile de l’illusion et voir la lumière, qui t’habites, qui nous habitent. L’arc cosmique s’est déployé, la flèche d’or s’est démultipliée et a percé à la vitesse de la lumière la basse matrice. Tout a volé en éclats, tout s’est dissout dans la course folle et cosmique de ton âme, de nos âmes… La lumière s’est ancrée en nos corps de chair.

Après le grand saut, que voyons nous ? Rien, le néant. Nous avons besoin de ne faire qu’Un avec lui, avec ce rien, ce néant, de le sentir, le ressentir au plus profond de notre être, dans les profondeurs de notre nombril où le processus de déploiement venant des étoiles prend vit en notre corps, là où la fusion du cosmos et de nos organes se produit.

Un deuxième corps se créé en nous et au delà de notre être, comme le rayon d’une roue de vélo. Ce rayon est arc en ciel, le centre est notre nombril. Il n’y a que la reliance avec notre double cosmique qui peut créer un tel évènement et nous pousser au centre du seuil de l’arc en ciel naissant, pour faire le grand saut, passer d’une dimension à une autre.

C’est la naissance de notre souveraineté intérieure impulsée par le masculin et accouchée par le féminin, l’union de ces deux pôles inversés dans les hautes sphères permettant l’accès à la porte cosmique universelle. Derrière cette porte, il n’y a rien, nous avons besoin de traverser l’obscurité avec la force de notre coeur et combattre les démons. Au bout de ce couloir, il y a l’Arche de lumière qui nous porte jusqu’à la porte cosmique universelle.

Arrivé à ce point, un autre grand saut nous attend. Depuis ce néant, la création depuis l’être souverain intérieur née et se réalise. Cet être fusionne avec notre corps physique et le corps de Lumière se créé, se tisse, s’expanse en nous et par delà notre être. Il éclabousse notre vie de lumière et pose les briques arc en ciel devant nous afin de créer le chemin pavé d’or pouvant accueillir la sainte édifice. Il sème les cailloux arc en ciel derrière nous afin que nos frères et soeurs universels se souviennent de la route, afin qu’ils puissent nous suivre. Nous sommes tous emmenés ensuite à l’édifice sacré, là où l’Œuvre nous attend, nous a toujours attendu, là où l’oeuvre se déploie et s’est toujours déployée.

Nous pouvons appeler ce passage « l’Odyssée de nos coeurs » car sans la force du coeur ce ne serait pas possible, sans l’impulsion et l’amour du masculin envers le féminin non plus… afin qu’elle accouche l’être cosmique universelle, afin que l’Œuvre soit sur Terre comme dans les cieux, afin que le Tout se réalise dans le feu des coeurs vibrants et des nombrils tournoyants, vibrants à l’unisson au rythme des Univers.



(le texte peut être partagé en citant la page source merci)

1 réflexion sur « l’Odyssée de nos cœurs »

  1. Je suis. en plein processus de cette métamorphose dont vous décrivez avec une grande justesse. Je vous remercie pour. la
    précision. Je me sens un peu en état second. Et je me demandais d’où provient la cause. Je suis rassurée maintenant.
    Marie Flore

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